cigarette-and-coffee-milk

Samedi 4 juin 2011 à 19:25

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Le soleil a dévoré la pelouse, on se croirait loin du monde ordinaire avec toutes ces mauvaises herbes, les rayons d’été m’étouffent et pourtant je ne suis pas en repos. Un fil me retient à ce siècle, bientôt je pourrais retomber dans l’indolence. Le souffle des absents ne suffit pas à m’apaiser.
une douce empoisonneuse, je songe aux échecs et aux obligations, j’attend que les cerises murissent pour me retirer du temps, plonger dans les eaux infinies de l’insouciance, lorsqu’on ne sait par quelle distraction commencer,  lorsqu’on s’allonge en pleine journée et pourquoi se réveiller ?, lorsqu’on est libre de ne plus sortir, de ne plus bouger, de panser ses blessures. Pourtant déjà les guêpes bourdonnent « aurai-je assez de temps pour tout finir ? Aurai-je assez à faire pour ne pas avoir trop de temps ? » et déjà je vois l’ombre de la lassitude, Arachné qui tisse sa toile. Je voudrais juste prendre un peu le soleil sans me bruler.

Samedi 4 juin 2011 à 18:53

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Est-ce que l’on peut apprécier quelqu’un qu’on connaît à peine ?
Je ne vous parle pas de l’affection qui se tisse parfois entre deux personnes, une brusque attirance ; mais d’une forme d’estime et de sympathie envers d’une personne dont on a pas pu, pas su se rapprocher. Aussi fort qu’on les souhaite les premières prises de contact s’avèrent parfois inconvenantes.
Lorsque je l’ai rencontré, je l’ai tout de suite trouvé séduisant mais il y avait entre nous ce voile indéchirable. J’aimais sa façon de me corriger en répétant « ce n’est pas contre vous, ne le prenez pas mal, mais… » avec des yeux écarquillés, comme s’il craignait que je ne le prenne mal. J’aimais son sourire en engageant lorsque j’entrais dans la salle et qu’il m’invitait à m’asseoir. J’aimais moins sa façon de ne pas retenir mon nom, comme si je ne comptais pas ; de regarder dans le vide pendant mon exposé, comme si je ne l’intéressais pas.
Pendant deux ans, j’attendais nos rencontres avec une certaine impatience, même si nos rendez-vous restaient formels.
Puis l’année suivante, il n’était plus là. Et j’ai eu un pincement au cœur car je ne pensais pas le revoir un jour. Je songeais à lui, parfois ; j’ai appris qu’il avait publié un livre, je me suis promis de le lire lorsque j’aurai le temps ; j’imaginais nos retrouvailles après que lassé de mon absence il aurait tenté de me retrouver, ou peut-être une rencontre au hasard, le croiser dans la rue, j’imaginais qu’une de nos rencontres avait fini différemment.
Et pourtant nous nous sommes revus, je ne l’aurai jamais cru, dans le même cadre que d’habitude. Adossée au mur, devant la porte qui nous séparait pour quelques instants encore, je me rappelais ses retards en regardant ma montre, je me rappelais ses yeux gris.
Quelque chose avait changé : il ne me demanda pas mon nom, il me dit d’un ton entendu « vous êtes une redoublante, n’est-ce pas ? », enfin j’avais l’impression d’être une personne singulière à ses yeux. A la fin de l’entretien, il me posa quelques questions sur moi, il m’assura qu’il suivrait ma progression. Bien sûr, je me doutais que c’était des paroles en l’air, mais ça m’a fait plaisir.
L’année prochaine, une fois encore, je vais le rejoindre. Et c’est sûr, je deviendrais enfin une personne à ses yeux.

Mercredi 11 mai 2011 à 15:11

(suite de For the heart I once had)
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Une fois arrivés, j’ai couru jusqu’aux appartements de notre chef, l’âme la plus ancienne et la plus sage que je connaissais. Si une telle chose s’était produite par le passé, il le saurait.
Je suis entré sans même frapper, Tara toujours sur mon épaule. Notre maitre a eu l’air furieux de cette intrusion, j’interrompais visiblement une réunion importante mais en voyant mon visage il dut comprendre que c’était important car il congédia ses compagnons et m’invita à m’assoir à ses côtés. J’ai étendu Tara sur un tatami, elle s’était rendormie. J’ai entrepris de résumer les événements de la nuit, mêlant compte-rendu de la bataille et récit de l’étrange phénomène.
Mon rapport achevé, l’ancien resta silencieux de longues minutes mais je ne pus m’empêcher de lui demander s’il avait déjà vu une pareille chose. Il secoua la tête, en ajoutant qu’il n’avait jamais rencontré d’âme capables de voir les auras non plus.
Il finit par déclarer « ça me semble évident. Une âme aussi jeune, humaine qui plus est, n’est pas prête à recevoir la masse de souvenirs d’un shinigami. Est-ce que lorsque vous vous touchez, vous échangez les souvenirs ultérieurs à votre rencontre ? ». J’ai fait signe que oui.
Notre maitre a paru contrarié par cette nouvelle, il m’expliqua qu’il pouvait sceller une partie ou l’intégralité des souvenirs absorbés par Tara mais que cela ne servirait à rien si le flot ne pouvait être endigué. J’ai répondu que de toute façon, je n’avais qu’à ne jamais la revoir, mais Tara a poussé un gémissement, comme si elle avait entendu, et le patriarche a souri avec circonspection, comme pour dire « la demoiselle n’a pas l’air d’accord ».
Il est parvenu à réveiller Tara et lui a expliqué son interprétation du mal qui la rongeait. Il a alors appliqué sa main sur le front de la jeune femme pour sceller les souvenirs les plus récents (avec son accord) mais au moment où ils se sont touchés, elle a murmuré « les fils d’or » et des larmes rouges ont zébré ses joues. L’ancêtre a retiré prestement sa main. « Je viens de recevoir des souvenirs qu’elle a de toi et je suppose qu’elle a capté des souvenirs que moi, j’ai de toi. Le phénomène semble prendre de l’ampleur. Tant pis pour le sceau. Tu est réveillée petite ? Bien. Je ne pense pas qu’il y ait des remèdes miracle à votre situation Il faut que vous appreniez vous-même comment maitriser ce lien. Je vous conseille de vous reposer et de passer du temps ensemble pour découvrir ce moyen, je vous aiderais ensuite à effacer l’excédant de souvenirs. »
J’ai emmené Tara dans mes quartiers, elle parvenait à marcher d’un pas hésitant, en observant les lieux qu’elle avait aperçu dans mes souvenirs. Elle s’est dirigée vers ma salle de bain pour se passer de l’eau sur le visage, puis je l’ai entendu se faire couler un bain. Après de longues minutes à tourner en rond dans ma chambre, n’entendant plus de mouvement dans la pièce voisine, je suis entré dans la salle de bain (j’avais peur qu’elle ait perdu conscience et qu’elle ait commencé à se noyer) mais elle se contentait de savourer le contact de l’eau, les yeux mi-clos. Une épaisse couche de mousse couvrait la surface de l’eau. Elle dut percevoir ma présence car elle ouvrit les yeux et m’exhorta à la rejoindre. J’ai fait mine de rebrousser chemin mais elle insista alors j’ai fini par céder et par me glisser aussi rapidement de possible dans l’eau. Elle sourit de ma pudeur, comme si ce genre de coquetteries était risible.
Elle a alors pris la parole « la seule manière de s’en sortir, à mon avis, c’est de se toucher et moi je vais essayer d’interrompre la connexion entre les fils d’or. Ce pouvoir est lié à moi apparemment, donc tout ce que tu as à faire, c’est de patienter pendant que j’apprends à le contrôler. » et elle a placé sa main devant elle, à la verticale. J’ai placé ma paume contre la sienne, avant d’entrelacer nos doigts. Elle a sourit devant ce petit geste d’acceptation de notre liaison. Elle a rejeté la tête en arrière, j’ai reçu le souvenir de l’instant précédent, la douleur de sentir un nouveau souvenir alourdir le poids de sa mémoire et la douceur de ma peau, le plaisir qu’elle tirait de cet instant avec moi, et elle a tenté de lutter contre le lien pendant un long moment. Elle s’est rapproché de moi, sans doute sans s’en rendre compte, j’ai senti sa jambe contre la mienne, alors je me suis penché vers elle et je l’ai embrassée, presque malgré moi.
C’était la première fois que j’étais assez proche de quelqu’un pour faire une chose pareille.
Bientôt quelque chose a cédé en moi et je l’ai portée jusqu’à mon lit. Je commençais à croire à son histoire d’âmes sœurs, car c’est à cela que cela ressemblait.
Le lendemain, à voir son visage apaisé émergé des couvertures, je me suis dit que l’origine de son mal, c’était peut-être moins la quantité de souvenirs que le fait que je rejetais ce fil qui nous unissaient malgré moi. À présent, les fils d’or n’avaient plus besoin de la ronger, de nous transmettre les souvenirs de l’autre : notre connexion existait, elle n’avait plus besoin d’étincelle de départ.
Pour ne pas la réveiller, je suis sorti à pas de loups et j’ai averti le chef que selon moi, elle était guérie. Il a accueilli la nouvelle avec un petit sourire malicieux et m’a enjoint à me présenter avec Tara dès que possible pour alléger un peu les connaissances que nous avions l’un de l’autre.
 
J’ai rejoint Tara et j’ai effleuré sa joue. Elle a ouvert les yeux et j’ai vu deux tâches rubis tâcher l’oreiller. Elle s’est laissée aller en soupirant « ça recommence. », exténuée déjà. Je lui ai dit « on va trouver une solution » et son visage s’est soudain éclairé.
« Peut-être que ce n’est pas sur les fils d’or que je dois agir… Peut-être que c’est quelque chose qu’on doit faire tous les deux… »
Elle s’est assise sur le bord du lit, chancelante, et elle a tendu les mains devant elle en me disant « imagine un mur entre nos deux paumes, visualise-le bloquer le flux des souvenirs ».
Elle a pris une inspiration en fermant les yeux, nous avons joint nos mains et elle a doucement expiré. Lorsqu’elle les a rouvert, il y avait dans son regard un éclat de triomphe.
« Les fils ! Les fils !
- Quoi, les fils ?
- Ils sont rouges ! Je crois que cette fois, c’est bon ! »
J’ai fait quelques pas dans le couloir et j’ai échangé quelques mots avec mon vice-capitaine, pour créer un souvenir neuf. J’ai rejoint Tara et j’ai posé mes lèvres sur les siennes avec appréhension mais rien ne s’est passé. Ses yeux scintillaient.
Il ne nous restait plus qu’à trouver comme rester ensemble alors que nous venions de deux mondes séparés.
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Mercredi 11 mai 2011 à 15:10

(suite de Romanticide)
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J’ai suivi l’itinéraire qu’elle empruntait pour rentrer chez elle d’après ses souvenirs, juste pour vérifier qu’elle allait bien, mais rapidement, tandis que je parcourais les rues vides, j’ai senti comme une traction dans ma poitrine. J’ai alors décidé de suivre mon instinct. Je ne pouvais m’empêcher d’accélérer le pas, mon mauvais pressentiment s’intensifiait, quand soudain je l’ai trouvée, gisant inconsciente sur l’asphalte.
Je me suis précipité à son chevet, elle ne réagissait pas aux secousses que je lui infligeais pour lui faire reprendre connaissance. De plus en plus inquiet, je l’ai prise dans mes bras pour la porter jusqu’au domicile de notre alliée, espérant qu’elle au moins saurait quoi faire.
Sur le chemin, Tara a brièvement ouvert les yeux et a articulé « ah… c’est toi… ton aura me pique avec ses pointes… » d’une voix faible avant de les refermer. Deux larmes de sang ont perlé au bord de ses paupières.
J’ai accéléré le pas, n’osant courir de peur de lui imposer de trop violentes secousses. Bientôt, la maison de notre hôtesse fut en vue. Je l’ai étendue sur un lit et j’ai réveillé les autres. Mais face à ce mal inconnu, chacun se sentait impuissant.
nous avons finalement convenu d’attendre le lendemain pour voir si elle allait mieux et le cas échéant, l’amener dans le monde des shinigamis, peut-être qu’un de nos guérisseurs avait eu affaire à un pareil cas. Alors chacun a regagné sa couche.
J’ai hésité un instant, elle semblait tellement fragile… je me suis étendu à ses côtés, pour intervenir si son cas venait à s’aggraver. Elle dut sentir ma présence car elle vint nicher sa tête contre ma poitrine. J’ai passé un bras autour de ses épaules, un peu gêné, et il faut croire que je me suis endormi dans cette position puisque c’est ainsi que les autres nous ont retrouvés le lendemain lorsqu’ils nous ont réveillés, un petit sourire narquois aux lèvres.

Tara s’est levée aussitôt, et a déclaré se sentir en pleine forme. J’espérais alors pouvoir prendre la fuite rapidement, pour ne plus me sentir responsable de cette humaine mais les autres ont tenu à la mettre au courant des événements de la nuit, alors je me suis réfugié sur le toit en attendant. J’avais dit aux autres que je l’avais trouvée évanouie juste devant la maison mais elle devait se souvenir que ce n’était pas le cas puisque durant sa brève conscience j’avais reçu ses souvenirs, lorsqu’elle traversait les rues désertes, après mon coup d’éclat.
Il a bien fallu rejoindre les autres pour mettre au point notre départ et elle réussit à se trouver seule avec moi pour me dire « je ne sais pas comment tu m’as trouvée mais merci » avec un sourire qui hésitait entre l’espoir et la résignation. Elle faisait des efforts visibles pour ne pas me toucher (je la voyais suspendre ses gestes, ayant certainement en mémoire la réaction âpre que j’avais eu la dernière fois) alors j’ai eu un geste réconfortant, pour la tranquilliser. A la seconde où je l’ai effleurée, la connexion a reprise, plus intense encore, je voyais les souvenirs immédiats et les souvenirs d’enfance, des choses qu’elle-même avait peut-être oubliées, comme si c’était les dernières choses qui restaient à partager. Elle a eu un vertige et la connexion a pris fin tandis que sa tête basculait en arrière, je l’ai rattrapée avant qu’elle ne touche le sol, elle était encore consciente mais elle pleurait à nouveau des larmes de sang. Elle s’excusait à voix basse, comme si elle était responsable de sa faiblesse, tandis que je la juchais sur mes épaules, vaillant à ce que nos épidermes ne se touchent pas, pour la porter jusqu’au monde des shinigamis s’il le fallait. J’ai averti les autres et nous sommes partis sur le champ.

(à suivre)

Mercredi 11 mai 2011 à 14:01

(suite de Once Upon A Troubador)
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Dès que nous en avons eu fini, je me suis dépêché de retrouver la maison de notre alliée pour discuter avec Tara. Elle n’était pas couchée encore, elle nous attendait, anxieuse et impuissante.
Lorsqu’elle m’a vu entrer dans la pièce, blessé mais bien vivant, elle a bondi de son siège et m’a prise dans ses bras. Le phénomène a recommencé et d’autres images me sont apparues. Elle s’est rapidement détachée de moi et m’a demandé « ça t’arrive à toi aussi, n’est-ce pas ? Ce sont tes souvenirs que je viens de voir ? Par exemple, le grand démon blond avec une épée en croix, c’est bien celui que tu viens de combattre ? ». J’ai acquiescé, sans comprendre. Elle m’a confié d’un ton excité « c’est la première fois que ça m’arrive ! Pour toi aussi ? Ce n’est pas un don qui t’es propre ? Alors peut-être que nous sommes destinés l’un à l’autre, quelque chose comme ça… » et sans attendre ma réponse elle a saisi mon bras, ça a recommencé, les images défilaient de plus en plus vite, je sentais ma mémoire se remplir de souvenirs qui m’étaient étrangers et elle, elle chuchotait, fascinée : « les fils d’or ! ils se sont propagés… ils couvrent nos bras, ils gagnent les épaules... oh ! Il y a un fil d’or qui relie nos poitrines… ». J’ai arraché mon bras à son étreinte en criant « mais qu’est-ce que tu fais ? Tu veux bien me lâcher, oui ? ça t’amuse, ce qui nous arrive ?? Excuse-moi, mais j’ai mieux à faire alors si tu ne me soignes pas laisse-moi tranquille et rentre chez toi, je voudrais me reposer avant de quitter le monde des humains alors fais-moi le plaisir de me laisser tranquille et de m’oublier, ok ? ».
Ses yeux se sont écarquillés puis elle les a baissé, acceptant mon injonction avec tristesse. Elle m’a adressé une révérence rapide avant de s’en aller, courant presque vers la porte d’entrée. Je regrettais un peu la brutalité de mes paroles mais au fond, c’était mieux ainsi. Il ne fallait surtout pas qu’elle s’attache à moi, qu’ell s’imagine qu’il y avait un lien entre nous à cause de ce mirage étrange. De toute façon, nous n’appartenions pas au même monde et je ne suis pas du genre à m’attacher à d’autres âmes, ma compagnie me suffit.
Les autres sont rentrés dans la pièce quelques instants plus tard, leurs blessures pansées par la maitresse des lieux. Ils ont paru étonnés de l’absence de Tara (apparemment, ils n’avaient pas entendu mon accès de rage), notre hôtesse a même craint qu’il ne lui soit arrivé quelque chose pendant la bataille mais je leur ai annoncé qu’elle était simplement rentré chez elle alors ils se sont apaisés et on a parlé du combat qui venait de s’achever. Peut-être un quart d’heure ou une demi-heure plus tard, j’ai soudain senti une appréhension étreindre ma poitrine. J’avais le sentiment qu’il était arrivé quelque chose à Tara, qu’elle avait besoin d’aide. J’ai préféré ne pas en parler aux autres, qui étaient partis se coucher, je ne voulais pas les inquiéter à cause d’un simple soupçon. J’ai pensé un instant qu’il s’agissait peut-être d’un avertissement envoyé par le « fil d’or » qu’elle avait perçu mais j’ai rapidement repoussé cette idée en blâmant mon côté superstitieux. Ce n’était pas parce que cette fille croyait percevoir des choses qu’il y avait une liaison entre nous. Je me suis étendu sur le toit mais je ne parvenais pas à trouver le sommeil. J’ai fini par décider de me rendre chez elle, juste pour m’assurer qu’elle allait bien et pouvoir enfin me reposer.

(à suivre)

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